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"Je kiffe de jouer ce genre de rencontre !'

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"Je kiffe de jouer ce genre de rencontre !'

.Date de publication : 29/11/2019

Rencontre avec Samuel Roche à 48 heures d’une rencontre dont il savoure déjà l’enjeu !

Jour de match, côté petites tribunes. Celle des irréductibles, des passionnés, « des vrais de vrai »… Dans ce petit périmètre où l’on se toise, où « l’on parle rugby » (par opposition aux autres qui n’y connaissent rien !), la dent y est souvent dure. Et le « chambrage » en bandoulière ! Tout le monde y passe : arbitres, dirigeants, joueurs. Rares sont ceux qui trouvent grâce à leurs yeux. 

Or, depuis quelques rencontres, une petite musique pointe dans cet îlot. « C’est le meilleur 10 que nous ayons depuis longtemps… » « Ce joueur a du talent ! » « Quel pied ! Quelle vista. ». Des sentiments qui font écho aux propos de Michel Bérard et de Pierre Fra, deux fins connaisseurs du rugby en général et du Rugby Club Nîmois en particulier. Propos choisis : « Dès sa première apparition, c’est sa maturité qui m’a interpellé…Et surtout cette impression qu’il faisait partie des meubles depuis longtemps ! Il a su rapidement se fondre dans le collectif, et surtout apporter, par ses prises d’initiatives, beaucoup d’alternance dans le jeu. Sans parler qu’en bon demi d’ouverture, buteur, il sait prendre ses responsabilités. Comme il l’a fait avec cette dernière pénalité contre Bédarrides qui nous donne la victoire !  Et puis pour assister à de nombreux entraînements, c’est un véritable bosseur. Il a toutes les qualités pour devenir dans un futur proche pour devenir un grand demi d’ouverture…» Fermer le ban. Ou pas.

Arrivé à l’intersaison en provenance de Provence Rugby, Samuel Roche a su, il est vrai, faire sa place dans l’effectif. Si bien qu’aujourd’hui, avec 57 points au compteur, il est le meilleur réalisateur de l’équipe. Mais au-delà avec l’insouciance de ses 22 ans, il a su prendre sa chance – les blessures aidant – pour s’imposer à ce poste de chef d’orchestre. « Le demi d'ouverture, c'est... celui qu'on ''fusille'' en premier si ça ne va pas. C'est un poste à responsabilité que j’assume » dit-il avec gourmandise, mais surtout  un certain recul. « Je sais pertinemment que je dois progresser sur plein de secteurs. Que je dois travailler, travailler encore et toujours ! Mais je suis venu à Nîmes pour cela aussi ! J’ai goûté avec mon ancien club d’Aix à cette exigence, notamment en jouant quelques matchs avec l’équipe 1 comme celui au stade Vélodrome contre Tarbes quand Provence Rugby évoluait en poule élite de Fédérale 1 »

C’est aussi pour cela aussi qu’il est impatient d’être dimanche. « Je joue pour ce genre de matchs. Evidemment que nous ne sommes pas favoris, mais moi ces rencontres, cela me fait bander ! En tout cas, je m’entraine, je joue pour ce genre de rendez-vous… » Une chose est sûre, c’est que côté petite tribune, on l’attend aussi. Pour le pire ou le meilleur. Réponse dimanche !

 

On a pris quelques instants pour le connaître différemment…

Ta série (film) préférée ?

J’ai hâte que la prochaine saison des Demoiselles du téléphone sorte sur Netflix…

L’endroit que tu aimerais faire connaître ?

A côté d’Orange, Eygues. Un coin où j’aime me ressourcer. Petit, j’y allé souvent avec mon papa me balader avec notre chien, faire du vélo... Quand je retourne chez mes parents j’y retourne avec plaisir. Rien que d’en parler…

Ton passe-temps favori ?

Je dors. J’aime bien être au calme, tranquille. J’avoue que j’aime bien discuter, échanger, partager des moments avec des potes. Mais j’ai besoin de moments de solitude ou en petit comité, en famille avec ma copine.

Es-tu superstitieux ?

Oui, j’ai un vrai rituel avec mon sac de rugby, où chaque chose a sa place.  C’est carré ! Tous les week-ends, ma serviette est pliée en rond, mon short, mes chaussettes, mon sweat, mon pull (…) au même endroit ! Un vrai maniaque…

Le joueur avec qui tu rêverais de jouer ?

Jawad Atia. On s’est connu à Aix. C’est mon meilleur ami, on a été en fac ensemble, on a fait l’internat aussi.  Il joue au club de Beaune. J’aimerais rejouer avec lui dans le futur.

Celui que tu aimerais plaquer ? 

Un gros tampon. Un gros tampon dans les règles ? Comme je suis un peu chambreur sur le pré, il y en quelques-uns que j’aimerais bien « me faire ». Mais pour rire, je dirais Roméo (Giusti) qui joue en Espoirs. Je l’adore, on s’entraîne souvent sur le but. On arrête pas de se taquiner !

Ton meilleur souvenir rugby ?

Mon premier match avec l’équipe pro de Provence Rugby. Sans aucun doute ! En plus au vélodrome face à Tarbes. Je revenais de blessure. Et, après avoir passé toute la semaine à m’entraîner avec les pros, je revois encore Fraser, l’entraîneur des ¾ de l’époque, le jeudi m’annoncer que je serais sur la feuille de match en tant que remplaçant. J’ai joué une grosse demi-heure devant mes parents et mes deux frères. Ma famille, mes amis en tribune au vélodrome ! Et puis, cerise sur le gâteau, c’est ce jour-là que mon grand frère nous a annoncé qu’il allait être papa ! Une journée bien remplie. Un 16 avril, un mois après mon anniversaire.

Que fais-tu la veille d’un match important ?

Non, j’ai appris à gérer la pression. Avant, j’avoue que la veille d’un match je ne mangeais pas, j’avais la boule aux ventres… Maintenant je me mets dans une petite bulle, j’ai juste besoin d’être au calme. Je me prépare que le jour même. Avant j’étais submergé par les émotions…

Le(s) comique(s) de l’équipe ?

Sébastien Max. A 1000% ! C’est un Monsieur respectable et respectueux. Toujours un mot gentil avec le sourire et la connerie en coin. Je l’adore ! Mais c’est surtout un grand Monsieur qui est toujours là pour te donner un conseil

Le plus fêtard ?

Je sors peu. Mais selon les bruits de vestiaires, il semblerait que ce soit Jules Mazet..

Le plus râleur ?

Moi ! Je râle tout le temps. Même Michaël Chiker me le dit « Sam tu râles tout le temps ! »

Le plus fashion ?

Top 3. Rémy Pichard, Joris Simon. Mais le numéro 1, c’est Clément Nierat. On se connaît depuis Aix. Il est toujours propres sur lui, apprêté

 

Le plus Grande Gueule ?

Tu sais, dans le vestiaire, ce sont les cadres qui parlent. Il y a une forme de respect envers des joueurs comme Tim Daniel, Mathieu Roca, David Gonzalez ou Romain Darmon. Un respect légitime. Après sur le terrain, j’ai tendance à trop l’ouvrir… Mathieu Roca m’a même remonté les bretelles à ce sujet lors du match contre Hyères Carqueiranne…

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