Trophée LOUIS GAGNIERE

 

TROPHEE LOUIS GAGNIERE
 
Une certaine idée de la trasmission…
A l’occasion du Trophée Louis Gagnière, nous sommes allés à la rencontre d’un éducateur de l’école de rugby. A travers cette interview, c’est un peu un hommage que nous rendons à l’ensemble de ces éducateurs qui donnent beaucoup de leur temps pour donner du plaisir à nos jeunes joueurs. Et surtout leur transmettre cette passion du ballon ovale. Car, comme le dit si joliment Marc Liévremont : « Transmetteur : j’aime bien ce mot pour désigner l’éducateur. Son rôle est crucial. C’est par lui que sont fixées les premières règles – et pas seulement du jeu- la notion de respect, les limites et à travers elles, le comportement adéquat à observer sur et hors du terrain. L’appellation « L’école de rugby, l’école de la vie » n’est pas qu’un slogan. C’est un enseignement ludique et une mission pédagogique. Les fameuses « valeurs » ont peut-être été détournées de leur sens pour en faire un outil marketing, elles n’en sont pas moins authentiques. L’éducateur est le témoin d’un héritage remis aux enfants, qui le transmettront à leur tour. »
Nounours, même si tu es déjà bien connu, peux-tu te présenter rapidement. 
Je suis né à Nîmes. Il y cinquante et un ans… Je sais je ne l’ai fait pas ! Sous un beau soleil, un 27 juin (pensez-y c’est bientôt !). Depuis trente ans, je suis marié à Corinne, avec qui j’ai eu deux garçons Mickaël et Dorian. Je suis grand-père de deux adorables petits garçons : Imanol et Léandro. 
 
Tu es tombé comment dans la marmite Rugby ? 
Avec mon grand-père. Il était international militaire. C’est lui qui le premier m’a emmené sur un terrain de rugby. A Béziers, le Béziers de Richard Astre… Depuis, c’est ma drogue ! 
 
Tu es au Rugby Club Nîmois depuis quand ?
(Il fouille dans sa mémoire défaillante…) Depuis huit saisons, si je me souviens bien… D’abord en simple papa de joueurs. Comme beaucoup d’éducateurs ! Puis j’ai donné quelques coups de main à mes amis Jean-Luc Sauvaire et Bernard Mathieu. C’était en cadets. Puis naturellement je me suis occupé des Juniors. Avant de finir avec l’équipe B du Rugby Club Nîmois. Il y a trois ans, j’ai remis les crampons pour m’occuper des M10 de l’école de rugby. Ceux qu’on nomme affectueusement « les sales gosses ». Cette saison, je suis toujours avec ce groupe qui évolue maintenant en M12. 
Le Rugby Club Nîmois cela représente quoi pour toi ? 
Une bande de copains ! Des valeurs humaines. La passion, le plaisir, le partage. Et surtout beaucoup d’émotions ! 
 
Tu devrais te définir en tant qu’éducateur, quelle serait ta définition ? 
GRINCHEUX… ! C’est ça je suis grincheux……En tant qu’éducateur c’est aux autres de le dire ! 
 
Peux-tu nous expliquer la semaine d’un éducateur au-delà des week-ends de tournoi ? 
Ma semaine ? Métro, boulot, dodo. Et mon temps libre, rugby. Ma journée type ? Au réveil : direction mon ordinateur pour relancer les parents, chercher des ateliers sympathiques. Le café avalé, je vais au club pour récupérer les maillots voire les minibus. Et quand ma catégorie ne joue pas, je vais voir les autres équipes. 
 
Qu’est ce qui te motive à être éducateur ? 
Comme je te le disais précédemment, j’ai commencé en tant que dirigeant/éducateur pour suivre mes deux enfants. Puis Mika a franchi le grand fleuve et Dorian a rejoint le Pays Basque pour goûter à un autre rugby. Je me suis retrouvé orphelin… Je suis devenu insupportable à la maison (sic !). Plus sérieusement, cela a été une évidence : rendre au rugby tout le bonheur qu’il m’avait donné. Partager ce bonheur avec d’autres enfants ! Enfin, on ne va pas se mentir, j’y trouve tellement de joie. Comme quand un minot te dit « vivement le prochain entrainement», là cela vaut tous les sacrifices ! 
A ton avis quelles doivent être les qualités requises pour être un bon éducateur ? 
La patience ! Et être très psychologue. J’ai suivi trois générations différentes. Et je peux dire que le rugby a sacrément évolué… Et puis cela va paraître idiot, mais je pense que tous les éducateurs seront d’accord avec moi. Avoir une épouse compréhensible – j’en profite pour remercier la mienne. Car ce n’est pas tous les jours évidents d’accepter le temps consacré à cette passion. Souvent au détriment de la famille… 
 
Qu’est qui te fait ch… dans ce rôle ? 
Ce qui me fait ch… ? (il hésite) Je dois vraiment le dire ? Bon je vais me lâcher. Certains parents qui se prennent pour des entraineurs / sélectionneurs, ou je ne sais quoi…. 
 
Tu devrais être éducateur dans un autre club ? Ce serait le quel et pourquoi ? 

J’avoue que ce serait dur d’aller ailleurs. Comme de me séparer de la génération 2007. Même si, un jour, ce sera inévitable… Allez, à Caveirac pour rejoindre mon frère. Et puis c’est le village où j’ai  Une certaine idée de la trasmission…A l’occasion du Trophée Louis Gagnière, nous sommes allés à la rencontre d’un éducateur de l’école de rugby. A travers cette interview, c’est un peu un hommage que nous rendons à l’ensemble de ces éducateurs qui donnent beaucoup de leur temps pour donner du plaisir à nos jeunes joueurs. Et surtout leur transmettre cette passion du ballon ovale. Car, comme le dit si joliment Marc Liévremont : « Transmetteur : j’aime bien ce mot pour désigner l’éducateur. Son rôle est crucial. C’est par lui que sont fixées les premières règles – et pas seulement du jeu- la notion de respect, les limites et à travers elles, le comportement adéquat à observer sur et hors du terrain. L’appellation « L’école de rugby, l’école de la vie » n’est pas qu’un slogan. C’est un enseignement ludique et une mission pédagogique. Les fameuses « valeurs » ont peut-être été détournées de leur sens pour en faire un outil marketing, elles n’en sont pas moins authentiques. L’éducateur est le témoin d’un héritage remis aux enfants, qui le transmettront à leur tour.

Une certaine idée de la trasmission…

A l’occasion du Trophée Louis Gagnière, nous sommes allés à la rencontre d’un éducateur de l’école de rugby. A travers cette interview, c’est un peu un hommage que nous rendons à l’ensemble de ces éducateurs qui donnent beaucoup de leur temps pour donner du plaisir à nos jeunes joueurs. Et surtout leur transmettre cette passion du ballon ovale. Car, comme le dit si joliment Marc Liévremont : « Transmetteur : j’aime bien ce mot pour désigner l’éducateur. Son rôle est crucial. C’est par lui que sont fixées les premières règles – et pas seulement du jeu- la notion de respect, les limites et à travers elles, le comportement adéquat à observer sur et hors du terrain. L’appellation « L’école de rugby, l’école de la vie » n’est pas qu’un slogan. C’est un enseignement ludique et une mission pédagogique. Les fameuses « valeurs » ont peut-être été détournées de leur sens pour en faire un outil marketing, elles n’en sont pas moins authentiques. L’éducateur est le témoin d’un héritage remis aux enfants, qui le transmettront à leur tour. »

Nounours, même si tu es déjà bien connu, peux-tu te présenter rapidement. 

 Je suis né à Nîmes. Il y cinquante et un ans… Je sais je ne l’ai fait pas ! Sous un beau soleil, un 27 juin (pensez-y c’est bientôt !). Depuis trente ans, je suis marié à Corinne, avec qui j’ai eu deux garçons Mickaël et Dorian. Je suis grand-père de deux adorables petits garçons : Imanol et Léandro. 

Tu es tombé comment dans la marmite Rugby ? 

Avec mon grand-père. Il était international militaire. C’est lui qui le premier m’a emmené sur un terrain de rugby. A Béziers, le Béziers de Richard Astre… Depuis, c’est ma drogue ! 

Tu es au Rugby Club Nîmois depuis quand ?

(Il fouille dans sa mémoire défaillante…) Depuis huit saisons, si je me souviens bien… D’abord en simple papa de joueurs. Comme beaucoup d’éducateurs ! Puis j’ai donné quelques coups de main à mes amis Jean-Luc Sauvaire et Bernard Mathieu. C’était en cadets. Puis naturellement je me suis occupé des Juniors. Avant de finir avec l’équipe B du Rugby Club Nîmois. Il y a trois ans, j’ai remis les crampons pour m’occuper des M10 de l’école de rugby. Ceux qu’on nomme affectueusement « les sales gosses ». Cette saison, je suis toujours avec ce groupe qui évolue maintenant en M12. 

Le Rugby Club Nîmois cela représente quoi pour toi ? 

Une bande de copains ! Des valeurs humaines. La passion, le plaisir, le partage. Et surtout beaucoup d’émotions ! 

Tu devrais te définir en tant qu’éducateur, quelle serait ta définition ? 

GRINCHEUX… ! C’est ça je suis grincheux……En tant qu’éducateur c’est aux autres de le dire ! 

Peux-tu nous expliquer la semaine d’un éducateur au-delà des week-ends de tournoi ? 

Ma semaine ? Métro, boulot, dodo. Et mon temps libre, rugby. Ma journée type ? Au réveil : direction mon ordinateur pour relancer les parents, chercher des ateliers sympathiques. Le café avalé, je vais au club pour récupérer les maillots voire les minibus. Et quand ma catégorie ne joue pas, je vais voir les autres équipes. 

Qu’est ce qui te motive à être éducateur ? 

Comme je te le disais précédemment, j’ai commencé en tant que dirigeant/éducateur pour suivre mes deux enfants. Puis Mika a franchi le grand fleuve et Dorian a rejoint le Pays Basque pour goûter à un autre rugby. Je me suis retrouvé orphelin… Je suis devenu insupportable à la maison (sic !). Plus sérieusement, cela a été une évidence : rendre au rugby tout le bonheur qu’il m’avait donné. Partager ce bonheur avec d’autres enfants ! Enfin, on ne va pas se mentir, j’y trouve tellement de joie. Comme quand un minot te dit « vivement le prochain entrainement», là cela vaut tous les sacrifices ! 

A ton avis quelles doivent être les qualités requises pour être un bon éducateur ? 

La patience ! Et être très psychologue. J’ai suivi trois générations différentes. Et je peux dire que le rugby a sacrément évolué… Et puis cela va paraître idiot, mais je pense que tous les éducateurs seront d’accord avec moi. Avoir une épouse compréhensible – j’en profite pour remercier la mienne. Car ce n’est pas tous les jours évidents d’accepter le temps consacré à cette passion. Souvent au détriment de la famille… 

Qu’est qui te fait ch… dans ce rôle ? 

Ce qui me fait ch… ? (il hésite) Je dois vraiment le dire ? Bon je vais me lâcher. Certains parents qui se prennent pour des entraineurs / sélectionneurs, ou je ne sais quoi…. 

Tu devrais être éducateur dans un autre club ? Ce serait le quel et pourquoi ? 

J’avoue que ce serait dur d’aller ailleurs. Comme de me séparer de la génération 2007. Même si, un jour, ce sera inévitable… Allez, à Caveirac pour rejoindre mon frère. Et puis c’est le village où j’ai grandi…