Le pilier Paul Oliver sera des nôtres la saison prochaine. Prêt à combattre dans l’arène de Kaukmann…
Dans un autre temps, un joli papier s’était penché sur son cas avec ses mots. « Un jour qu’ils survolaient Nîmes, les fées du rugby se penchèrent sur le berceau de cet homme qui venait de naître juste face aux Arènes, et c’est à ce moment précis qu’ils scellèrent son destin… Et comme ça fait belle lurette que les Romains ont déserté la Cité Gardoise, ce n’est pas pour la carrière de gladiateur que Paul Oliver fut programmé, mais pour celle de rugbyman ! » Sans aucun doute ! Car c’est bien dans la belle ville de Nîmes qu’a chaussé ses premiers crampons. C’est bien à Nîmes que Paul fit ses premières gammes en mini-poussin. Au domaine de La Bastide, là où les jeunes rugbymen nîmois s’entraînaient à l’époque. Suivront les années en poussins, benjamins et minimes. Des années où l’actuel pilier de la mêlée nîmoise jouait demi d’ouverture, avant de s’envoler vers une autre ville taurine. Béziers et son centre de formation. Béziers et ses premières joutes en Pro D2. Mais aussi la fédérale 1, un championnat dans lequel il évolue depuis plus d’une dizaine d’années. La Voulte Valence, Agde. Et puis retour à Nîmes depuis 2016. Plus de 100 matchs à son compteur. Une statistique qui marque son homme, lui qui préfère la discrétion en bon pilier qu’il est. Mais une statistique qui en dit long sur le joueur de rugby. A 30 ans et quelques saisons encore à vivre, Paul Oliver est un digne descendant des piliers qui ont marqué l’histoire du club. Car sans aucun doute Paul Oliver a l’étoffe d’être le numéro 1 à son poste ! Fi de ses soucis aux cervicales qui l’ont handicapé ces dernières années, ne doutons pas que la saison qui vient sera la sienne. En tout cas il a toutes les clés pour réussir une merveilleuse saison.