Cette saison sera sans aucun doute la bonne pour Antoine Bonnet. Avec le bonheur de retrouver l’odeur de la pelouse et la joie de tâter du ballon ovale.
Contrat, argent, agent semblent aujourd’hui rythmer la vie de tous joueurs de rugby. Même les plus jeunes, y compris dans le milieu semi-amateur ou professionnel, de la fédérale 1 ! Le rugby devenant l’alpha et l’oméga de tous jeunes aspirants au plus haut niveau de notre sport. Au détriment souvent d’une formation universitaire, qualifiante. Le fameux double projet ! Vieux serpent de mer ? Pas toujours. A l’image du joueur du Rugby Club Nîmois Antoine Bonnet, certains mènent de front les deux. Sport études au lycée Paul Guérin de Niort, des sélections départementales et régionales, un stage du Top 100, l’équipe de France cadets, centre de formation… Depuis l’âge de 5 ans et ses premiers crampons au sein du club de Fontenay-le-Comte, en Vendée, l’histoire d’Antoine Bonnet avec le rugby ressemblait à une véritable success-story. Une histoire qui l’a amenée jusqu’à l’anti-chambre des pros, avec un titre de vice-champion de France Espoirs avec le Stade Rochelais. Une trajectoire sur laquelle l’amoureux de glisse surfait allégrement. Avant qu’au cœur de l’été 2019, cette histoire se fracasse subitement face aux Espoirs de Montpellier. Verdict : rupture des ligaments croisés ! Et vogue la galère, avec une rechute quelques mois plus tard, le greffon n’ayant pas tenu… Des mois de rééducation, loin du terrain et de ses sensations. Des mois de galère ! Mais surtout une situation qui montre si besoin était, l’importance d’avoir un double projet pour mieux préparer son avenir. Le sien à court terme va, cette année, s’écrire sur la pelouse du stade Kaufmann. Sans aucun doute !