Le président du Rugby Club Nîmois, Olivier Bonné, tire la sonnette d’alarme sur la situation financière des clubs de rugby qui subissent de plein fouet la crise sanitaire actuelle.
« Avec les jauges réduites (et ses conséquences directes sur la billetterie), les hospitalités envers les partenaires réduites, les buvettes dorénavant fermées, le Rugby Club Nîmois doit aujourd’hui faire face à une perte de revenus inquiétante pour son avenir » s’inquiète le président du Rugby Club Nîmois. Une crainte vivace tant la pandémie actuelle de la Covid-19 impacte énormément les clubs français sur leurs budgets. Et au-delà sur leur gestion au quotidien, « on a beau être dans le secteur amateur, on oublie trop souvent que le Rugby Club Nîmois, c’est 32 salariés ! Derrière ces joueurs et ce personnel administratif ce sont autant familles » souligne Olivier Bonné. « Je suis d’autant plus inquiet que notre modèle économique repose pour beaucoup sur des partenariats avec des PME ou des TPE de notre département qui, eux aussi, en bavent pour ne pas dire autre chose ! Et qu’à terme, si la situation perdure, je sais très bien que nos partenaires auront d’autres priorités que de nous accompagner…Ce qui est logique ! » Une peur du vide, un cri de désespoir du président du Rugby Club Nîmois, avant la chronique d’une mort annoncée ?