Le Rugby Féminin a toute sa place à Nîmes

Même à l’Ecole de Rugby où les Flavie, Célia, Joséfine, Jade, Esther, Arc’hantael et autre Orlane ont fait leur apparition.  Et si l’avenir du rugby était féminin ?

On leur promettait l’enfer ! Or, pour cette première saison en Fédérale 1 Féminine, les joueuses du Rugby Club Nîmois font bien plus que de la figuration. Quatrième à un point du podium et de l‘équipe de Béziers, les Nîmoises ont surtout montré un très beau visage à chaque sortie. Avec une réelle ambition de proposer du jeu de mouvement, même dans les pires conditions comme ce fût encore le cas, il y a quelques semaines, au stade Kaufmann face à Castres.  Un bon début de saison qui toutefois, l’appétit venant en mangeant , ne satisfait pas complètement le staff. « Comme dimanche dernier à Gaillac,  ou lors de notre réception de Béziers, nous avons laissé quelques points en route… C’est un peu frustrant ! Mais globalement, nous faisons un bon début de saison. La trêve va nous permettre d’affiner notre jeu. Et surtout de bien préparer notre déplacement à Béziers (le 19 janvier) » confirme Stéphane Nardy. Dans le sillage des joueuses nîmoises, les cadettes du rassemblement, où figurent de nombreuses Nîmoises,  réalisent elles-aussi un très beau parcours. A l’image de leur victoire, samedi dernier, sur les terres du club de Villelonguet 33 à 19. Une victoire probante qui confirme leur permet de prendre le large avec 22 points et sept points d’avance sur sa dauphine, le club de Thuir. Des résultats qui enchantent Philippe Barrere, récemment nommé Vice-président du Rugby Club Nîmois en charge du rugby féminin. « Nous sommes passés de moins d’une vingtaine de filles en 2014 à 38 Licenciés aujourd’hui. Cette évolutions nous permettra de passer à plus de 40 l’année prochaine. Et surtout, nous devenons un club attractif, nous attirons des joueuses qui souhaitent jouer à un bon niveau. »  Avant de conclure, « ce qui me ravit, c’est de voir aujourd’hui des filles à l’école de rugby. C’est un travail de longue haleine ! » Mais un travail payant, une dizaine de filles foulant dorénavant les pelouses de l’école de rugby (dans les catégories M8,, M10, M12 et M14).