Dans une très belle rencontre de rugby, les Nîmois se sont imposés (48-26) et filent en quart. Avec cinq essais en prime, les hommes d’Aguilar ont envoyé un fort signal pour les phases finales.
Habitués au samedi, les joueurs du Rugby Club Nîmois ont, à l’occasion de cette dernière journée de Nationale 2, retrouvé le charme des dimanche après-midi au stade Kaufmann. Avec en prime ce doux parfum de phase finale, ses odeurs de barbecue et de houblon, la liesse de ses supporters venus une nouvelle fois en nombre avec plus de 3500 spectateurs (record de la saison) … Une effervescence à la hauteur de cette rencontre tant attendue entre le leader Nîmois et son dauphin, La Seyne. Face au vent, les Varois mettent, d’entrée de jeu, la main sur le ballon et prennent la rencontre à leur compte avec un essai de leur arrière Bellavia (3-8). Côté Nîmois, on profite des quelques fautes varoises, du vent favorable et de l’excellent pied de l’artilleur Nîmois Samuel Roche pour rester dans la partie (9-8). « On a su gérer au mieux nos temps faibles » reconnaît ce dernier. Auteur d’une rencontre magistrale et de 33 points de son équipe, ce dernier a ouvert le compteur à essais Nîmois à la demi-heure de jeu, permettant aux joueurs de Guillaume Aguilar de rentrer à la pause avec onze points d’avance (19-8). « Rien n’était fait à ce moment-là ! » insiste le coach Nîmois, au coup de sifflet final. Pour preuve, ce sont bien les Seynois qui reprennent un peu d’espoirs avec un drop de cinquante mètres de leur ailier Ange Mignoni (19-11). Le match s’emballe avec coup sur coup deux essais, de part et d’autre, par l’intermédiaire de Baptiste Sparano pour Nîmes et Brandon Bellavia pour La Seyne (26-18). Réduits à quatorze, après le carton jaune de leur demi de mêlée Justin Phillips, les Nîmois ne vont pas s’affoler, même si les Varois en profitent après un essai de leur centre Joffrey Pouilles pour revenir à trois petits points (29-26). « L’équipe est restée solidaire, concentrée, sereine. Elle ne s’est pas affolé » analyse le coach. Bien au contraire, ses joueurs sont repartis de l’avant. Et de quelle manière ! Trois essais en moins d’un quart d’heure de Samuel Roche (encore), du capitaine Benjamin Barnerias, et de Thomas Roche pour un score sans appel de 48 à 26. Nîmes est vraiment le patron de la poule, et peut déjà se projeter en quart de finale. Pas tout de suite ! « Le temps de savourer » comme le dit un Guillaume Aguilar, fier de ses troupes, « de cette récompense de tout le travail accompli tout au long de la saison ! » Une soirée pour savourer, avant de préparer une sacrée fin de saison !