Depuis une semaine, toute l’école de rugby du RCN a repris son activité avec une kyriade de mesures destinées à protéger enfants, encadrants et parents. Des mesures fixées par la Fédération Française de Rugby.
Au Rugby Club Nîmois, on préfère ne pas bouder son plaisir. Certes, la crise sanitaire n’est pas terminée. Certes, les mesures de précaution sont encore nombreuses et les enfants de l’école de rugby du club nîmois n’ont pas un quotidien tout à fait normal. Mais que c’est bon de reprendre ! C’est, en substance, ce que nous a expliqué Arnaud Volpiliere, le vice-président en charge des équipes Jeunes. : « Selon les directives de la Fédération nous sommes passés au stade 7, ce qui signifie que nous pouvons pratiquer normalement le rugby sur le terrain. En revanche, il y a de grosses différences en dehors du terrain, où les restrictions sont nombreuses. » Et cela commence dès l’arrivée au stade : « Les enfants de plus de onze ans et les parents doivent obligatoirement porter le masque, assure Arnaud Volpiliere. Nous avons aussi disposé des bouteilles de gel hydroalcoolique sur la table dédiée aux inscriptions. Les enfants remplissent aussi à leur arrivée un questionnaire sur l’état de leur santé. C’est évidemment du déclaratif. Les parents n’ont pas le droit d’accéder au terrain. Ils restent à l’extérieur, et ont pour consigne de garder le masque. Nous avons également condamné les vestiaires, donc les enfants doivent arriver en tenue au stade, et disposer de leur propre gourde qu’ils ne s’échangent pas. Enfin, nous avons sensibilisé tous les éducateurs du club afin qu’après chaque entrainement, ils recommandent aux jeunes joueurs de se laver les mains en partant du stade avec du gel hydroalcoolique ou du savon » Mises bout à bout, ces mesures peuvent paraître contraignantes, surtout pour des enfants qui sont certainement un peu dépassés par les enjeux d’une crise sanitaire. Mais elles restent moindres par rapport au plaisir de reprendre : « Les enfants et les parents sont tous coopératifs et compréhensifs. Franchement, cela faisait si longtemps que tout le monde attendait cette reprise qu’à ce jour, je pense que tout le monde a saisi l’importance du respect des gestes barrières », explique le vice-président. « Et puis derrière les masques, il y a beaucoup de sourires ! ».