Les Espoirs Nîmois se sont imposés à Rumilly 17 à 22.
De l’avis des observateurs présents, ce dimanche au stade des Grangettes de Rumilly, les jeunes Espoirs du Rugby Club Nîmois ont rendu une très belle copie dans cette première rencontre du championnat des Espoirs Fédéraux. Au-delà du résultat, c’est en effet la qualité du jeu proposé par les jeunes Nîmois qui a séduit. Un jeu fait d’alternance mais surtout d’audace et de créativité. Pour la plus grande joie des amoureux du rugby. Rencontre avec un entraîneur heureux, Philippe Poggetti
Content de ce premier résultat ?
« Oui. Tout le staff est super-content du résultat. Mais surtout de la manière ! »
Dis-nous en plus ?
« Ce qui nous satisfait le plus, c’est l’état d’esprit et l’intensité que les joueurs ont mis dans ce premier match. On savait que Rumilly allait attaquer fort ! On a laissé passer l’orage. Sans s’affoler, pour revenir petit à petit au score.
Un comportement qui t’a visiblement séduit ?
« Comme je te le disais, les joueurs ne se sont pas affolés. Ils ont respecté les consignes de jeu et ont mis beaucoup de combats et d’intensité dans tous ce qu’ils ont entrepris en attaque. En défense on a été performant même si on a commis beaucoup trop de fautes pour pouvoir prendre le large au score. »
Un groupe avec aussi un fort potentiel de progression ?
« Oui. Il y a évidemment plein de choses à améliorer… On a été trop indiscipliné, notre conquête n’a pas été bonne. On s’oublie parfois sur le projet de jeu. Mais on est en début de saison, ça fait plus de 6 mois que les joueurs n’ont pas joué !
Samedi, à 18h15, vous recevez Macon. Une autre histoire ?
Une grosse équipe de la poule… Mais on va continuer à bosser tranquillement dans notre petit coin. Notamment sur les points dont je viens de te parler. Après, même si la victoire est toujours un objectif, l’essentiel pour Serge (Sassolat) et moi est de continuer à former ces jeunes joueurs à l’exigence du haut niveau, notamment pour l’équipe première. Et puis de prendre du plaisir, un maximum de plaisir en envoyant un maximum de jeu. Il faut que les joueurs sortent du terrain en ayant la satisfaction d’avoir tout donné, victoire ou défaite. C’est mon côté rugby à l’ancienne, malgré mon jeune âge (40 ans), je veux que nos joueurs s’amusent en jouant au rugby et qu’ils se régalent aussi entre eux en dehors du rugby. »
Rendez-vous est pris samedi, stade Kaufmann, 18 heures 15