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Un titre dignement fêté

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Un titre dignement fêté

.Date de publication : 07/10/2019

Retour vers le futur avec Jean-Pierre Carton. Direction l’année 1988.

20 ans après le titre de champion de France Honneur, l'équipe fanion du Rugby Club Nîmois remportait le second trophée de l'histoire du club « Le Challenge de l'Esperance ». Si cette compétition peut apparaitre anodine aujourd'hui , elle avait une signification à l'époque . Pour tous les clubs du rugby français (tous niveaux confondus), la saison se composait de deux compétitions, le championnat et le challenge. Pour la première division (Groupe A & Groupe B), le Racing club de France invitait les 20 meilleures  équipes du Groupe A pour le challenge Yves Du Manoir, les 60 équipes restantes disputaient le Challenge de l'Esperance. Le Rugby Club Nîmois avait déjà fait de beaux parcours dans cette compétition, notamment en 1980 où ils avaient battu Bagnères de Bigorre (finaliste malheureux du groupe A la saison précédente face à Narbonne) en 1/8ème de finale . Mais ce samedi 30 avril 1988, le Rugby Club Nîmois atteignait pour la première fois la finale du challenge , sur les terres de Bernard Vivies :   le stade Armandie  d’Agen. Un détail important pour la suite… Cette saison-là, le championnat avait débuté par des phases de brassage pour les 80 clubs de première division. Suite à une défaite à Marmande (15 à 12), les rouges & verts rataient de peu la qualification et se retrouvaient en groupe B. Plusieurs joueurs, issus des juniors Reichel, avaient fait leur apparition (ces derniers s'étaient qualifiés la saison précédente pour les quarts de finale Reichel après avoir battu le favori  Dax en huitième). Sous la direction d'André Quillis, le groupe s'est reconstruit et fit une belle saison en championnat en terminant 2eme de sa poule derrière Blagnac. Mais juste avant les phases finales, il y avait une finale à disputer, et l'adversaire avait de quoi motiver les nîmois ! Il s'agissait de l'U S Marmande, ceux-là même qui avaient envoyés les réboussiers en groupe B ! Le match fut âpre ,  6-3 pour Marmande à la pause. 6-6 à la fin du match . Le début des prolongations fut marqué par un coup de théâtre ! Sur une mêlée stable des nîmois, ceux-ci attaquèrent grand coté. Le ballon arriva à Bernard Monnier, intercalé dans la ligne,  qui joua le coup avec Pierre Fra. Ce dernier, après avoir débordé et cadré le dernier défenseur, resservit Bernard Monnier qui alla aplatir entre les poteaux. Avec la transformation de Bernard Vivies cela faisait 12 à 6 pour le RCN à la 82eme. Les marmandais revinrent à 12 à 9 à la 91eme grâce à une pénalité de Baillet. Bernard Vivies redonna un peut d'air aux gardois à la 98eme sur une pénalité (15-9) mais à la 108eme minute un essai de l'ailier Sourbet permis aux joueurs de Phillipe Mothe (coach USM) de revenir à 15 à 13, l’ailier ayant  l'égalisation au bout du pied… Mais le ballon passera de peu à coté ! La fin du match fut irrespirable et le coup de sifflet final fut libérateur . Et ce fut le début d'une grande soirée ! Bernard Vivies amena le groupe nîmois au siège du S U Agen, le Café de la Poste où les nîmois commencèrent à fêter ce titre. Au moment de partir Bernard Vivies fut appelé au téléphone. De l’autre côté de la ligne, ses anciens coéquipiers qui revenaientt d'un déplacement et qui demandaient  à Bernard de ne pas bouger du bar, de garder les nîmois avec lui… Il s'en suivit une troisième mi-temps mémorable  et tardive, les nîmois quittant seulement la préfecture du Lot et Garonne au petit matin !

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