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La réaction d'Olivier Bonné suite au décès de Pierre Camou

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La réaction d'Olivier Bonné suite au décès de Pierre Camou

.Date de publication : 15/08/2018

A l’annonce du décès de l’ancien président de la Fédération Française de Rugby, Pierre Camou, Olivier Bonné a souhaité associer l’ensemble du Rugby Club Nîmois pour présenter ses condoléances à ses proches et à sa famille. L’occasion aussi pour lui de se rappeler de sa première rencontre avec ce sacré bonhomme du rugby français et international.

Olivier, tu as tenu à t’exprimer suite au décès de Pierre CAMOU

Oui effectivement, la perte de Pierre CAMOU est douloureuse pour le rugby français.  C’est un homme qui a énormément donné à son sport et même si les clivages furent importants lors de la fin de son mandat, il a toujours été un homme de cœur. Quelqu’un de très respectable.

Tu l’as rencontré à quel moment ?

Lorsque nous avons repris le Rugby Club Nîmois, les relations avec la Fédération étaient extrêmement mauvaises. Avec l’aide de Patrick BUISSON, alors président du comité de Provence, je suis monté à Paris pour lui exposer le sens de notre projet, notamment notre volonté d’engager une procédure de redressement judiciaire. Il m’a reçu plus de deux heures. J’ai été frappé par son écoute et son attention ainsi que sa grande mémoire des faits.  Je suis persuadé qu’il a joué un rôle important vis-à-vis de la DNACG pour nous laisser aller au bout de notre logique.

Pourquoi penses-tu cela ?

Et bien tout simplement parce que la mise en place d’un redressement judiciaire n’était pas commun dans le rugby français, les clubs dans leur majorité allant vers le plus simple, la liquidation. Ce qui reste malheureusement encore le cas ! Mais pour revenir à Pierre Camou, je me souviens de son écoute, de son regard bienveillant sur notre dossier. Et je reste persuadé qu’il a été sensible à nos arguments, et qu’il a agit pour que le club ne descende pas plus bas que la fédérale 3. Sans lui, et l’appui de Patrick Buisson, le Rugby Club Nîmois serait peut être en série à l’heure qu’il est. C’est aussi pour cela que j’avoue avoir d’une certaine manière mal vécu les dernières élections fédérales. Ce fût un moment difficile. Car malgré toute l’estime que j’avais pour lui, l’immobilisme dans lequel certaines personnes de son entourage entrainait notre sport, et notamment le rugby amateur, ont fait que le Rugby Club Nîmois a pris position pour la liste de Bernard Laporte. Mais ce fût difficile car j’avais un réel respect pour ce sacré bonhomme du rugby français.

 

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