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Confine(e)s

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Confine(e)s

.Date de publication : 28/04/2020

Brigitte. Escach de son nom d’état civil. Mais au club, c’est Brigitte.

Brigitte sans qui aucunes rencontres ne pourraient véritablement se tenir les week-ends. Sans elles, pas de maillots, pas de chasubles, pas de chaussettes… Mais au-delà, les sourires de nos jeunes joueurs de l’école de rugby ne seraient sûrement pas les mêmes. Car Brigitte, c’est avant tout ces petites attentions qui font que devenus grands tous ces joueurs en herbe se souviendront à jamais de ces mercredis de rugby… quand les crampons seront au placard. Des sourires qui lui tardent de revoir !

Quand on lui a demandé de nous conter son confinement, elle a pris son cahier – le même où elle note les matchs du week-end toutes catégories confondues – pour nous faire part de sa tranche de vie confinée. In extenso.

« Après les errements excessifs de la première semaine… Trop d’infos, d’intox, de surnettoyage à la javel, de réflexions philosophiques (ou pas), de couchers tardifs et de grignotages intempestifs… Les semaines suivantes sont plus modérées. Lever à 6 heures 30 et trois principaux rendez-vous quotidiennement. Les 12 coups de midi, Cyril Lignac et les applaudissements solidaires de 20 heures. Et comme je n’ai plus de chaussettes boueuses et malodorantes à « décontaminer «, je tries et détruis dix ans d’accumulation de recettes, conseils beauté et minceur (!!!)… Et surtout instauration de mon carnet de marche (d’où la photo d’illustration) qui décompte tous mes pas pendant un moment déterminé (outre les pas routiniers)  pour les 1000 pas / jour, sachant qu’il y 2P pas entre mes deux balcons…Je chasse aussi ces squatteurs de pigeons qui veulent partager fentes et excrément… Non ! Pendant le confinement, c’est mon balcon. Amicales et constantes pensées pour tous » Des derniers mots et surtout cette envie de retrouver au plus vite, les mercredis et samedis matin, les sourires des joueurs en culottes courtes de l’école de rugby. 

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