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Comme un déclic !

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Comme un déclic !

.Date de publication : 04/02/2020

Il n’est pas tombé dans la marmite ovale dès le plus bas âge… Mais tout prédestiné, qu’un jour, Stéphane Cislini croise le monde de l’ovalie.

Pour y apporter sa passion du sport et de la transmission. Ce qu’il fait à ravir encore cette saison auprès des joueurs de la catégorie des M12. Des joueurs qui ont toute son attention. Il faut dire qu’il est professeur dans la vie civile. Cela peut toujours aidé ! Rencontre.

Le rugby et toi, ce n’est pas véritablement une vieille histoire d'amour?

Stéphane Cislini : C’était au stade de La Bastide, je devais avoir aux alentours de 25 ans. A l’époque je jouais au foot. Un soir où je faisais un footing en profitant de l’éclairage du terrain, j’ai été interpellé par quelques anciens joueurs de la Crocovalie – parmi eux, Marc Andrieu et Jean Claude Langlade – qui m’ont invité à les rejoindre. Je m’en rappelle comme si c’était hier, avec ces mots « Arrête de nous tourner autour et viens plutôt toucher le ballon ». Pour une entrée en matière, cela en était une !

Une belle invitation à la mode rugby ?

SC : Comme tu le dis. Mais ce fût un vrai déclic. Fini le ballon rond ! Je me suis donc pris au jeu avec ces anciens de la Crocavalie. Tellement que par la suite, je suis allé jouer en compétition dans le club de  Saint Gilles !

Une vraie révélation ?

SC : Après, petit, j’avais déjà connu les mains courantes en allant voir jouer mon papa, pilier à Vauvert et dans des équipes militaires. Je venais avec lui aussi au stade Kaufmann voir le Rugby Club Nîmois qui évoluait à l’époque en première division. En fin de compte, je n’ai fait que revenir aux sources après un crochet par le football.

Aujourd’hui, tu es éducateur au sein de l’école de rugby du RCN… 

SC : Mes deux garçons ont voulu jouer au rugby. Je les ai donc suivis. D’abord en tant que papa, en les emmenant aux entraînements, aux tournois. Au bord du terrain, on se prête rapidement au jeu. Alors pourquoi me suis-je dit ne pas donner un coup de main au club. Sans parler que je pense qu’ayant commencé tard en tant que joueur, j'avais un goût d'inachevé… Entrainer me permet de combler un peu ce manque.

Tu es professeur, c’est aussi une autre manière de transmettre ?

SC : La manière de transmettre n'est pas très différente. Ce qui change, c'est qu'au rugby les enfants sont motivés (sic !) et demandeurs pour progresser- ce qui n'est pas toujours le cas au collège !!

En parlant de transmission, comment conçois-tu ton boulot d'éducateur?

SC : Le rugby est un jeu ! Les enfants doivent prendre du plaisir sur le terrain, s'amuser et avoir la "banane". J'essaie donc de garder cela à l'esprit lors des entrainements ou des matchs.  Mais cela ne m'empêche pas d'être exigeant que ce soit sur l'aspect technique ou sur les valeurs véhiculées par ce sport.

Le RCN à tes yeux cela représente quoi?

SC : Le Rugby Club Nîmois est un club formateur. Il doit le rester. De nombreux joueurs sont sortis ou sortent encore de cette formation nîmoise. Je regrette juste que le club n'arrive plus à conserver ses jeunes talents qui pourraient faire les beaux jours de l'équipe première quelques années plus tard….

 

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