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Catalan !

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Catalan !

.Date de publication : 16/08/2018

Alors que la préparation de la saison 2018/2019 bat son plein pour nos joueurs Nîmois, découvrez tour à tour les nouveaux visages de l’effectif du Rugby Club Nîmois. Le talonneur Faycal Tourek (30 ans, 1m72, 95kg.

« Je suis susceptible et rancunier ! ». En bon Catalan qu’il est, Faycal Tourek est cash. Sans détour ni superflu. Droit dans ses crampons.  Un pays catalan qui lui tient à cœur. Une terre où il a appris ses premières gammes de joueur de rugby. De l’école de rugby de Millas à Céret, en passant par Prades, avec un crochet en cadets par le club phare sang et or de l’USAP. « Une très belle expérience. Mais comme j’ai commencé à travailler à 15 ans, cela a été très vite compliqué de faire face à l’exigence du haut niveau jeunes et à ma formation d’apprentissage en boulangerie-pâtisserie. Je suis donc revenu à Millas en juniors. » Avant de faire une infidélité au XV pour monter avec des « potes une équipe de rugby à XIII. « Une petite infidélité. Car pendant deux ans, j’ai continué à joueur à XV avec Prades (sourires). Mais cela correspond à mon tempérament. J’aime bouger, découvrir de nouvelles choses, aller à la rencontre d’autres univers… » Une bougeotte, une soif de découverte qui le pousse vers de nouveaux horizons, de nouveaux clubs comme Elne ou la Vallée du Girou (Fédérale 2), pas loin de Toulouse. « J’y ai découvert un autre rugby. Celui du Sud-Ouest. Une aventure qui m’a beaucoup appris, notamment sur moi. De vivre le rugby différemment. De plus profiter du plaisir de jouer. Elle m’a aussi permis de mieux canaliser une certaine fougue qui, parfois, m’a valu quelques désagréments, quelques cartons… (sourires). » Une expérience qu’il a mis au service ensuite du club de Prades et de celui de Céret (avec lequel il a connu la montée en Fédérale 1. Homme de défis, c’est ce qui l’a, une nouvelle fois, motivé pour signer avec le Rugby Club Nîmois. « Après trois ans à Céret, je voulais vivre autre chose. Tenter une nouvelle aventure. Le projet du Rugby Club Nîmois (ndrl #RCN2023), ses ambitions à moyen terme correspondent à cette aspiration. » Et ses premiers pas au sein du groupe ne le déçoivent nullement. « Il y a une excellente ambiance dans le groupe. On sent une vraie cohésion. De la complicité. Personnellement, en arrivant, je ne connaissais personne. J’ai été rapidement intégré. A l’image de Mathieu (Marra) avec qui j’échange beaucoup. Et puis, le staff nous apporte beaucoup de professionnalisme. Avec une réelle volonté de nous faire progresser. » A l’écouter, on sent de l’impatience à retrouver le terrain de la compétition.  « J’ai hâte que la championnat commence ! » Evidemment, il a déjà coché sur son agenda les deux confrontations contre ses ex-coéquipiers Cérétans (le 13 octobre à Nîmes et le 17 février au stade de Fondecave). « Ca va chambrer ! A vrai dire, cela a déjà commencé…» glisse-t’il. Mais au-delà ce ces deux rendez-vous, c’est la perspective de jouer contre des clubs comme Narbonne, Blagnac ou Aubenas qui le fait saliver. « On a de très belles affiches en perspective. Mais surtout, je suis sûr, qu’avec le groupe qu’on a, on a de réelles chances de tirer notre épingle du jeu. On ne sera pas de simples spectateurs. Bien au contraire ! » Les choses sont dites ! Les rendez-vous pris. Entre-temps, cet   amoureux des grands espaces – il rêve d’aller à la rencontre du peuple Masaï aux confins de l’Afrique, espère pouvoir retourner quelques jours sur ses terres catalanes. Pour en solitaire qu’il est, pouvoir s’adonner à sa passion de la pêche, ou gravir pour une énième fois la montagne, chère à Tout Catalan qui se respecte, le célèbre Canigou. « J’aime me retrouver seul dans la nature. Réfléchir, faire le vide. Je me ressource. Je suis un contemplatif » Rassurez-vous. Pas sur un terrain !

 

 

 

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