Dimanche 12 mai, la saison 2018 / 2019 du Rugby Club Nîmois s’est arrêtée au stade des 1/8èmes de finale du Challenge Yves-du-Manoir. Et avec elle, c’est aussi la fin de l’aventure pour certains joueurs qui ont décidé de mettre un terme à leur carrière, pour d’autres de tenter une nouvelle expérience sous d’autres horizons.
Le Rugby Club Nîmois souhaite remercier l’ensemble de ses joueurs pour leur investissement tout au long de ces années.
Ils mettent un terme à leur carrière…
Nicolas Alcalde
Capitaine emblématique du Rugby Club Nîmois depuis de nombreuses saisons, Nicolas Alcalde a dû mettre fin à sa carrière au cours de la saison. Une sortie prématurée pour ce joueur tatoué aux couleurs du club, en rouge & vert. Depuis l’école de rugby, Nicolas Alcalde a été l’une de ses figures indissociables du club nîmois. A l’image de ces dernières saisons où il a été un des artisans de la remontée fulgurante du club de la Fédérale 3 à la Fédérale 1.
Grégory Hiéronimus
Le « papi » du groupe a définitivement rangé ses crampons. Plus par raison que par passion tant le troisième ligne, âgé de 37 ans semblait avoir retrouvé une seconde jeunesse depuis son retour, il y a deux ans, au Rugby Club Nîmois. Mais il faut savoir, amen’donné, dire stop !
Romain Raynaud
Autre joueur dont l’histoire est fortement liée à celle du Rugby Club Nîmois, Romain Raynaud a décidé de mettre un terme à sa carrière après plus de 10 ans sous les couleurs nîmoises. Joueur au fort tempérament, cet Audois de naissance a mis son cœur et ses tripes de maintes fois au service du collectif notamment au centre de l’attaque du Rugby Club Nîmois.
Edouard Méré
Les années filent tellement que certains ont oublié qu’il fût un des artisans de la remontée du club en fédérale 1. Blessé de longue date, par amour du club, il a, à de multiples moments, tenté de revenir pour honorer ce maillot qu’il chérit tant. En vain… même si, on le sait, il ne sera jamais loin du pré du stade Kaufmann.
Christophe Litzler
Non pas que le Yutz remonte dans son Nord natal, mais lui-aussi, a éprouvé le besoin de dire un adieu définitif à ses crampons. Ce pilier de devoir va pouvoir pleinement se consacrer à sa famille. Homme de l’ombre, il a été de nombreux combats de tranchées, toujours prompts à défendre les couleurs du club
Ils partent vers d’autres horizons…
Olivier Facéries
Surement le plus discret non pas par la taille mais par le tempérament. Equipier modèle, il a tout connu avec le RCN. Arrivé en 2011 pour vivre l’aventure de la Fédérale 1 après avoir fait ses classes à Montpellier, il a fait le choix de rester à Nîmes pour relancer le club.
Romain Dupuis
Cet enfant du club est parti pour des raisons professionnelles. En cours de saison, il a ainsi pris la direction de l’Espagne pour intégrer le centre de formation d’Airbus à Séville, et obtenir une qualification constructeur à la clé.
Jean-Baptiste Perrigot
Véritable enfant du club à qui on pardonnera son égarement en partant de l’autre côté du Vidourle, il a fait le noble choix de mettre le rugby entre parenthèse pour sa carrière professionnelle.
Adrien Joubert
L’appel du large ! Ce troisième ligne étudiant en école d’ingénieur est parti en cours de saison au pays du rugby : la Nouvelle-Zélande. Pour parfaire son anglais, tout en profitant de cette expérience pour s’initier aux us et coutumes du paradis des rugbymen.
Louis Bonnaure & Maxime Bonnaure
Maxime et Louis Bonnaure. Impossible de les départager tant leur destin est lié. Arrivé à Nîmes en provenance de Montpellier après une réforme du championnat Espoirs, ils ont été les artisans du renouveau du RCN. Ils font partis dans la grande tradition des fratries du RCN.
Valentin Bélanger
Le son d’un rire, c’est ce que laissera sans aucun doute ce Corse d’origine. Non pas que son parcours au Rugby Club Nîmois ne se résume à celui-ci. Mais sa jovialité, sa bonhomie auront marqué tant en équipe Séniors qu’en Espoirs, tant sa bonne humeur, sa joie de jouer ont marqué ses coéquipiers.
Faycal Tourek
Ce catalan pur souche, venu de Céret à l’intersaison, n’a jamais réellement trouvé sa place au sein du collectif nîmois.
Gaëtan Chagnaud
Ses nombreuses blessures n’ont jamais permis à ce demi d’ouverture, formé au Stade Rochelais, d’exprimer tout son talent au stade Kaufmann. On retiendra cependant de son passage toute sa gentillesse au service du collectif.
Mathieu Roucoux
Ailier, arrière, cet Audois, jusque dans l’accent, a donné, à chaque fois qu’il est était sur la feuille de match, le meilleur de lui-même sur et hors du terrain. Sa bonhommie aura marqué le stade Kaufmann.
Julien Berger
Arrivé à l’intersaison, Julien Berger s’est tout de suite intégré au sein du collectif nîmois, faisant preuve de beaucoup de professionnalisme. Formé à La Rochelle, par un certain Armand Mardon, il a connu ses premières minutes dans le monde professionnel en 2009-2010 en Pro D2 dans son club formateur. Pendant 5 saisons, il gagnera sa place dans ce club ambitieux, au point d'atteindre en 2014-2015 le graal avec la montée en TOP 14. Il évoluera ensuite deux saisons sous les couleurs de Provence Rugby avant de partir, un an, Limoges. Ce demi de mêlée de 28 ans, qui compte 19 matchs en TOP 14 et 82 en Pro D2, a retrouvé au mois de février ce dernier championnat au sein du club de Nevers en tant que joker médical.
