« Notre saison commence dimanche ! »
.Date de publication : 23/03/2018
« Notre saison commence dimanche ! »
A quelques jours du déplacement à Hyères-Carqueiranne, Bruits de Vestiaires a rencontré le manager sportif de l’Equipe 1 Michel Bérard. L’occasion de faire un premier bilan sur cette saison, et surtout de tracer les perspectives pour les semaines à venir. En vue des phases finales du Trophée Jean Prat. Avec l’ambition de mordre à pleines dents les échéances à venir !
« Notre adversaire, c’est nous ! »
Avant de débuter une semaine bien remplie en vue de ce déplacement en terre varoise, Michel Bérard nous a donc accordé quelques minutes d’entretien. Histoire de planter le décor des semaines à venir. Des semaines ô combien importantes pour le Rugby Club Nîmois…
4 matchs ! Deux déplacements et deux rencontres à la maison, voilà le programme à venir. Une dernière ligne droite, avant les phases finales, qui commence ce dimanche à Hyères-Carqueiranne. On est dans le money time, comme on dit dans le basket ?
Sans aucun doute. Et on travaille tout au long de l’année pour cela. Dans le froid, sous la pluie voire cette année la neige ! Une saison de rugby, c’est aussi cela : travailler dur pour qu’au printemps, aux beaux jours, le plaisir soit là ! Alors, oui, on est ambitieux pour cette fin de saison. Même si rien n’est acquis, notamment au regard de nos résultats depuis le début de la saison à l’extérieur. A l’exemple du match que nous réalisons à La Seyne. Un match que nous maîtrisons. Un match plein tant offensivement que défensivement. Un match que nous aurions dû emporter !
La Seyne sûrement le match le plus abouti de la saison. Mais comptablement tu reviens avec zéro point. Un peu à l’image de notre saison à l’extérieur où sur 8 déplacements, seulement deux victoires. Et une moyenne de 27 points encaissés ?
Les chiffres parlent. Difficile de les contredire. Comment les expliquer ? Peut-être par un manque d’envie, un certain confort dans lequel nous nous sommes tous mis notamment au regard des résultats à domicile. A la différence de la saison dernière, nous avons peut-être été trop dans la gestion. Trop dans le calcul. Les saisons précédentes, on abordait tous les matchs avec la même intensité, la même envie… Ce n’est évidemment pas le cas cette saison, même si on a fait de très bons matchs à l’extérieur. Mais peut-être que l’on y a pas mis la fougue des saisons précédentes.
Tu parles d’engouement, de ferveur, d’envie… Si je te dis que dans les tribunes, on a parfois ce sentiment confus que cela manque à notre collectif à a différence des saisons précédentes. Un sentiment comme si la saison n’avait pas encore commencer ? Comme si la dynamique n’était pas encore là ?
Je peux comprendre. Mais je peux aussi l’expliquer. Par une infirmerie plus que garnie ! Une infirmerie – et je ne veux pas me cacher derrière elle – mais qui a que l’on le veuille ou pas déstabilisé notre collectif. Nous avons perdu des leaders. Car si on est honnête nous avons fait que ce soit à la maison ou à l’extérieur des matchs aboutis ! Des matchs pleins ! Des matchs où un rebond, une maladresse, un mauvais choix, une indiscipline, un manque de réalisme ont fait basculer la rencontre. A notre défaveur. Mais sinon, si on se pose et qu’on analyse rencontre après rencontre, on n’est pas loin…
Tu as raison on n’est pas si loin puisqu’on est deuxième de la poule…
Oui et j’aimerais que les grincheux qui peuplent notre club en soient bien conscients. On est deuxième. Ce n’est pas gagné car on a des équipes comme Vienne, Villeurbanne ou La Seyne qui sont à notre c. ! Mais on va tout donner pour que cette fin de saison ne soit que du plaisir. Et puis, comme dirait l’autre, c’est à la fin du bal que l’on paye les musiciens ! Car même si on n’est pas bons entre guillemets on est quand même second ! Et puis au-delà de notre groupe, il faut dire que ce championnat ne nous fait pas band. Un championnat gruyère où les joueurs ont parfois l’impression de s’y perdre. En tout cas de ne pas y trouver une réelle motivation ! A la différence des saisons passée en fédérale 3 ou 2 où l’objectif était la montée !
En gros tu nous expliques que les joueurs ont pris la mesure de ce championnat Trophée Jean Prat ?
Oui. Pour preuve quand il faut gagner on gagne. On est comme je le disais précédemment tous dans la gestion. Nous, mais aussi des équipes comme Mâcon ou La Seyne. Le championnat est fait d’une telle manière que les « grosses équipes » gèrent pour être en phases finales. Avant on ronronne ! Sans forcer le talent. Ensuite, tout est permis !
Ce dimanche, on change d’heure. On passe à l’heure d’été. Fini donc de ronronner… ?
En tout cas, il faut que notre efficacité offensive (le Rugby Club Nîmois avec 447 points est la deuxième meilleure équipe de fédérale 1, trophée Jean Prat, toutes poules confondues) soit au rendez-vous de ce match contre Hyères. Pour faire simple, il faut rééditer le match contre La Seyne, mais cette fois-ci en étant réaliste !
Surtout si on veut remplir notre objectif de début de saison à savoir être dans les deux premiers de la poule ?
Il reste quatre matchs. On doit en gagner au moins trois. Mais notre objectif est de tous les gagner afin de préparer au mieux les phases finales. Donc cela commence dès dimanche à Hyères ! Une équipe promue qui fait une très belle saison. Un peu à notre image la saison dernière. Mais à nous d’être au rendez-vous ! Et puis je suis persuadé d’une chose cette saison. Nous pouvons battre n’importe quelle équipe. Notre pire adversaire, c’est nous-mêmes ! A nous d’en être conscients et d’en tirer tous les enseignem’occasion de faire un premier bilan sur cette saison, et surtout de tracer les perspectives pour les semaines à venir. En vue des phases finales du Trophée Jean Prat. Avec l’ambition de mordre à pleines dents les échéances à venir !
« Notre adversaire, c’est nous ! »
Avant de débuter une semaine bien remplie en vue de ce déplacement en terre varoise, Michel Bérard nous a donc accordé quelques minutes d’entretien. Histoire de planter le décor des semaines à venir. Des semaines ô combien importantes pour le Rugby Club Nîmois…
4 matchs ! Deux déplacements et deux rencontres à la maison, voilà le programme à venir. Une dernière ligne droite, avant les phases finales, qui commence ce dimanche à Hyères-Carqueiranne. On est dans le money time, comme on dit dans le basket ?
Sans aucun doute. Et on travaille tout au long de l’année pour cela. Dans le froid, sous la pluie voire cette année la neige ! Une saison de rugby, c’est aussi cela : travailler dur pour qu’au printemps, aux beaux jours, le plaisir soit là ! Alors, oui, on est ambitieux pour cette fin de saison. Même si rien n’est acquis, notamment au regard de nos résultats depuis le début de la saison à l’extérieur. A l’exemple du match que nous réalisons à La Seyne. Un match que nous maîtrisons. Un match plein tant offensivement que défensivement. Un match que nous aurions dû emporter !
La Seyne sûrement le match le plus abouti de la saison. Mais comptablement tu reviens avec zéro point. Un peu à l’image de notre saison à l’extérieur où sur 8 déplacements, seulement deux victoires. Et une moyenne de 27 points encaissés ?
Les chiffres parlent. Difficile de les contredire. Comment les expliquer ? Peut-être par un manque d’envie, un certain confort dans lequel nous nous sommes tous mis notamment au regard des résultats à domicile. A la différence de la saison dernière, nous avons peut-être été trop dans la gestion. Trop dans le calcul. Les saisons précédentes, on abordait tous les matchs avec la même intensité, la même envie… Ce n’est évidemment pas le cas cette saison, même si on a fait de très bons matchs à l’extérieur. Mais peut-être que l’on y a pas mis la fougue des saisons précédentes.
Tu parles d’engouement, de ferveur, d’envie… Si je te dis que dans les tribunes, on a parfois ce sentiment confus que cela manque à notre collectif à a différence des saisons précédentes. Un sentiment comme si la saison n’avait pas encore commencer ? Comme si la dynamique n’était pas encore là ?
Je peux comprendre. Mais je peux aussi l’expliquer. Par une infirmerie plus que garnie ! Une infirmerie – et je ne veux pas me cacher derrière elle – mais qui a que l’on le veuille ou pas déstabilisé notre collectif. Nous avons perdu des leaders. Car si on est honnête nous avons fait que ce soit à la maison ou à l’extérieur des matchs aboutis ! Des matchs pleins ! Des matchs où un rebond, une maladresse, un mauvais choix, une indiscipline, un manque de réalisme ont fait basculer la rencontre. A notre défaveur. Mais sinon, si on se pose et qu’on analyse rencontre après rencontre, on n’est pas loin…
Tu as raison on n’est pas si loin puisqu’on est deuxième de la poule…Oui et j’aimerais que les grincheux qui peuplent notre club en soient bien conscients. On est deuxième. Ce n’est pas gagné car on a des équipes comme Vienne, Villeurbanne ou La Seyne qui sont à notre c. ! Mais on va tout donner pour que cette fin de saison ne soit que du plaisir. Et puis, comme dirait l’autre, c’est à la fin du bal que l’on paye les musiciens ! Car même si on n’est pas bons entre guillemets on est quand même second ! Et puis au-delà de notre groupe, il faut dire que ce championnat ne nous fait pas band. Un championnat gruyère où les joueurs ont parfois l’impression de s’y perdre. En tout cas de ne pas y trouver une réelle motivation ! A la différence des saisons passée en fédérale 3 ou 2 où l’objectif était la montée !
En gros tu nous expliques que les joueurs ont pris la mesure de ce championnat Trophée Jean Prat ?
Oui. Pour preuve quand il faut gagner on gagne. On est comme je le disais précédemment tous dans la gestion. Nous, mais aussi des équipes comme Mâcon ou La Seyne. Le championnat est fait d’une telle manière que les « grosses équipes » gèrent pour être en phases finales. Avant on ronronne ! Sans forcer le talent. Ensuite, tout est permis !
Ce dimanche, on change d’heure. On passe à l’heure d’été. Fini donc de ronronner… ?
En tout cas, il faut que notre efficacité offensive (le Rugby Club Nîmois avec 447 points est la deuxième meilleure équipe de fédérale 1, trophée Jean Prat, toutes poules confondues) soit au rendez-vous de ce match contre Hyères. Pour faire simple, il faut rééditer le match contre La Seyne, mais cette fois-ci en étant réaliste !
Surtout si on veut remplir notre objectif de début de saison à savoir être dans les deux premiers de la poule ? Il reste quatre matchs. On doit en gagner au moins trois. Mais notre objectif est de tous les gagner afin de préparer au mieux les phases finales. Donc cela commence dès dimanche à Hyères ! Une équipe promue qui fait une très belle saison. Un peu à notre image la saison dernière. Mais à nous d’être au rendez-vous ! Et puis je suis persuadé d’une chose cette saison. Nous pouvons battre n’importe quelle équipe. Notre pire adversaire, c’est nous-mêmes ! A nous d’en être conscients et d’en tirer tous les enseignements….
