Nîmes revient de son déplacement dans le Gers avec les deux points du match nul (16/16)
La victoire, la veille, du Stade Métropolitain à Auch, obligeait quelque peu les joueurs Nîmois à ne pas revenir bredouilles de ce déplacement dans le Gers. Pour rester au contact du duo de tête de la poule les clubs de Mâcon et du Grand Lyon. Et même si la chose ne s’annonçait pas aisée sur la pelouse du stade Marius Lacoste de Fleurance, les partenaires de Benjamin Barnerias prenaient la partie par le bon bout avec, dès la sixième minute, une pénalité de Bastien Gensana pour ouvrir le score côté Nîmois (0/3). Un début de rencontre émaillée par de nombreux en-avant et pénalités, de part et d’autre, qui ne permettent pas aux deux équipes de mettre véritablement leur jeu en place. A la demi-heure de jeu, les avants du RCN vont prendre les choses en main en imposant aux Fleurantins une longue série de séquences dans l’axe, manière de resserrer la défense gersoise, avant d’envoyer l’ailier Salmone Qeleca à l’essai (3/8). Des avants Nîmois au four et au moulin, en cette première période, avec une grosse défense qui contrarie les rares séquences offensives de Fleurance. Avec une nouvelle pénalité de son demi de mêlée, Bastien Gensana, les hommes de Guillaume Aguilar rentrent aux vestiaires avec un avantage de +8. Une nouvelle fois, dès la reprise, les joueurs du RCN vont se faire surprendre en se mettant à la faute. L’arrière Fleurantin Ferre en profite pour passer trois points de plus (6/11). Revenus avec d’autres ambitions, les joueurs de Fleurance insistent dans l’axe, et mettent une nouvelle fois les Nîmois à la faute. Sans conséquences. Les Nîmois ont mis les barbelés, défendent chaque périmètre comme des morts de faim, repoussent les assauts offensifs. Fleurance se casse les dents sur un mur défensif Nîmois des grands jours. La mêlée du RCN fait le reste en mettant à mal ses adversaires du jour. Patients, les Nîmois vont mettre la main sur le ballon, jouer devant la défense pour envoyer, à l’heure de jeu, le capitaine du RCN Benjamin Barnerias à l’essai (6/16). La victoire semblait tendre les bras aux Nîmois mais, un carton jaune en fin de rencontre et une supériorité numérique permettaient aux Gersois d’arracher le nul à la 80ème.