Les joueurs du Rugby Club Nimois se déplacent, ce dimanche, à Graulhet. Coup d’envoi à 15h.
Au repos forcé le week-end dernier – pour cause de terrain gelé à Rumilly, les joueurs Nîmois prennent la direction du sud-ouest. Direction Graulhet et son stade Noël Pélissou. Un stade que les joueurs Nîmois connaissent bien pour s’y être souvent rendus ces dernières saisons. Avec la victoire au bout. De là à dire que ce déplacement sera une simple formalité pour les Nîmois, loin de nous ! Bien au contraire, car cette saison, les Tarnais ne se sont inclinés qu’une seule fois sur leur pelouse face à La Seyne. Lors de la première journée… Depuis, ils ont enchaîné les victoires à la maison, six au total. Des équipes comme le Stade Métropolitain, Mâcon, Marcq-en-Barœul ou Vienne s’y sont cassés les dents. Les hommes de Guillaume Aguilar sont avertis ! « C’est une équipe très solide, avec un véritable état d’esprit collectif » confirmait cette semaine, dans l’émission 100% Rugby de France Bleu Gard Lozère, le capitaine du RCN, Benjamin Barnerias. « Depuis le début de la saison, ils ont fait le choix délibéré d’avoir une équipe à domicile et une équipe à l’extérieur » précisait le manager Guillaume Aguilar. « Graulhet s’appuie sur sa conquête avec une grosse mêlée et un gros rideau défensif. Une équipe forte devant, mais qui joue aussi avec des centres et des ailiers puissants et coureurs. » Gros combat en perspective donc ! A l’image de celui du match-aller où les Nîmois avaient dû s’employer pour venir à bout des Graulhetois (23-16). Les hommes de Benjamin Barnerias, qui fera son retour pour l’occasion, devra surtout gommer de jeu quelques scories dont l’indiscipline. Avec une moyenne de 11.6 fautes par match, 14 cartons jaunes et trois cartons rouges, le RCN s’est souvent ainsi mis en difficulté. « On travaille dessus. On doit être plus exigeant autant collectivement qu’individuellement dans ce secteur » confirme Aguilar. Au-delà, les joueurs Nîmois devront faire preuve de réalisme et d’une attention de tous les instants, pendant quatre-vingts minutes, pour ne pas avoir de regrets au coup de sifflet final.