Fédérale 1 – Demi-finale : Nîmes face au rouleau compresseur Hyères-Carqueiranne dimanche 29 mai à 15 heures au stade Kaufmann.
Les joueurs du Rugby Club Nîmois connaissent l’ampleur de la tâche, mais n’entendent pas pour autant se laisser impressionner par cette équipe XXL de Hyères Carqueiranne. Ce dimanche 29 mai, il est là, le challenge de cette fin de saison que tout un club et toute une ville attendent ! Aux Rouge et Vert de se montrer à la hauteur de l’enjeu – une place en finale, et, par la force des choses, de leurs adversaires du jour. Car Hyères-Carqueiranne est le club qui aura dominé largement la phase régulière de Fédérale 1, alignant les victoires – une seule défaite – comme les points, pour la symbolique barre des 100 dépassés. Quasi-pro, l’effectif alterne entre anciens expérimentés, d’anciens pensionnaires de Pro D2 ou de Top 14, et jeunes prometteurs. Le club a les dents longues, et vient à Nîmes avec l’appétit d’une montée directe en Nationale 1, réservée aux finalistes. Les joueurs Nîmois savent tout cela. « Hyères-Carqueiranne est une équipe, ce qui se fait le mieux en Fédérale 1, et formatée pour la Nationale 1. Nous n’aurons pas de pression particulière », assure le capitaine Mathieu Roca. « C’est une équipe qui dispose de la quasi-totalité de contrats pro dans son effectif, et qui présente chaque dimanche un banc qui fait la différence sur les fins de rencontres, qui éclate l’adversaire quand il est en bout de course. » précise le vieux briscard Michel Bérard. Les joueurs du RCN ne vont pas cependant se présenter comme une nouvelle victime du rouleau compresseur conduit par le manager Grégory Le Corvec. « Nous allons devoir ne pas les laisser développer leur jeu, pratiqué avec des joueurs de talent et de duels très efficaces. Notre agressivité défensive sera la clé du match avec nos capacités à maîtriser nos séquences au large. Hyères va dérouler et nous allons batailler. Nos adversaires n’ont pas été habitués cette saison à être contrariés, à être contrés. En pensant que nous allons trouver un équilibre en conquête et en mettant beaucoup d’agressivité, pourquoi ne pas y croire » interroge le troisième ligne. Réponse dimanche 29 mai à 15 heures au stade Kaufmann.