Le pilier Elias Nouri a des fourmis dans les jambes, et le cœur Nîmois.
Sans détour. C’est sans détour que le pilier Elias Nouri (1m70 – 106kg) avoue avoir mal vécu cette saison sans véritable championnat. « Sans public, sans cette sensation intense que procure une rencontre de rugby, sur et hors du terrain. Tout me manque énormément ! Même les sentiments de veille ou de lendemains de matchs qui font notre joie d’un joueur de rugby » Un embryon de compétition à l’image de cette victoire acquise chez le leader de l’époque Villeurbanne. « Cette victoire a été à double tranchant d’une certaine manière. Elle a confirmé le fait que nous étions en train de construire un nouveau groupe. Et en même temps, elle a été la fin de cette aventure… » Covid oblige, on connaît la suite… Fin de saison. D’où ce sentiment d’être « content de poursuivre l’aventure. ». Avec comme ambition pour la saison à venir de « tout donner au service de l’équipe. De jouer un maximum et de profiter de chaque instant » Et surtout avec la certitude qu’avec « ce groupe, on peut se hisser en tête du tableau ». Voire selon ses propres propos « jouer les phases finales ». Un vœu qu’Elias Nouri nourrit tant il souhaite redonner au Rugby Club Nîmois ce que ce club lui a donné depuis ses 13 ans où il chaussât pour la première fois des crampons de rugby à Nîmes. Comme une reconnaissance !