Ce week-end, les joueurs du Rugby Club Nîmois seront au repos. L’occasion de faire un premier bilan de ce début de saison avec Jean-Michel Millet.
Sur le plan comptable. 13 points avec 3 victoires, et deux défaites pour une cinquième place. Et un match en retard. Tu juges comment ce premier bilan ? Pas si mal en fin de compte sur ce plan comptable ?
Concernant les points on peut regretter le faux pas contre Macon, mais si nous avions gagné, serions-nous allés faire un résultat le match suivant à Nuits Saint Georges où les garçons ont montré un côté revanchards ?
Depuis trois victoires de rang, une dynamique semble s’être engagée ?
La bonne série de ces trois matchs fait beaucoup de bien. Mais à relativiser cependant… Car sans faire injure à qui que ce soit, nous avons rencontré des équipes qui joueront très certainement le maintien.
A ce sujet qui sont pour toi les favoris dans cette poule où chaque week-end réserve ses surprises ?
Bédarrides, Macon et Vienne.
Au-delà de cet aspect-là, il y a ce sentiment que l’équipe est sur courant alternatif. Avec un jeu parfois fluide, et à d’autres moments laborieux, poussif. Partages-tu cela ? La préparation tronquée par la Covid y est t’elle pour quelque chose ?
La Covid nous a vraiment fait très mal ! On a perdu un mois dans notre préparation…On a attaqué la saison sans véritable repaire. Et avec un peu moins d’essence dans le réservoir que prévu.
L’équipe semble aussi plus à l’aise, plus libérée à l’extérieur qu’à domicile. Sans rentrer dans l’intimité du vestiaire, le groupe est-il encore meurtri des saisons précédentes ?
La saison passée n’est pas totalement digérée mais nos derniers résultats font que la page va être vite tournée !
Revenons au jeu, tu répètes souvent que seul le résultat compte. Alors que réponds-tu à. ceux qui regrettent le beau jeu ?
Quand tu es entraîneur, tu idéalises tous tes matchs. Tu voudrais des victoires bonifiées avec plein d’essais. Mais la réalité est souvent différente… Tes adversaires sont là pour te le rappeler. Notre projet de jeu n’est pas un jeu restrictif. Bien au contraire ! Même s’il est vrai que pour l’instant on n’arrive pas toujours, voire rarement, à mettre notre système en place… Mais quoi que l’on puisse en dire je préfère gagner 3 à 0 que perdre 68 à 65…
Les cartes ont été récemment rebattues. Il y a une réelle concurrence – donc une émulation – au sein du groupe ?
Les cartes n’ont pas été rebattues, car elles n’étaient pas battues ! On commence à mieux connaître notre groupe. On tache de trouver à chaque match le bon équilibre… La concurrence est réelle. Même si quand une équipe commence à gagner, il est difficile de faire tourner ! On fait quelques changements mais la fédérale 1 reste un niveau de compétition exigeant. Nous ne sommes pas là pour faire plaisir mais une de fois de plus pour performer ! Mais tout est ouvert à l’image de Yann Berthault qui a su profiter des circonstances pour se faire une place. Il a montré la voie aux plus jeunes. La patience et le travail sont souvent récompensés…