Après un mois de trêve, cette rencontre entre le Stade Métropolitain le Rugby Club Nîmois est, sans aucun doute, l’affiche de cette reprise du championnat entre le premier et le deuxième de la poule 2 de Nationale 2. Un match très attendu du côté du stade du Loup-Pendu où la dernière visite des Nîmois s’était soldée, à la surprise générale, par une large victoire des hommes de Guillaume Aguilar (16-42). Un choc au sommet qui a tenu toutes ses promesses. Et dès l’entame… Avec ce ballon récupéré au milieu de terrain par le centre Nîmois Save Totovosau qui voit, deux passes plus tard, l’arrière Marin Félix ouvrir le score. De quoi donner le ton de la partie ! Cueillis à froid, les joueurs du Stade Métropolitain essayent de mettre du rythme par un jeu très axial. De belles séquences qui leur permettent de revenir au score après deux pénalités de l’ouvreur Romain Petelat (6/7). Les débats s’équilibrent, les deux formations se rendent coup sur coup, la bataille des rucks bat son plein avec des défenses, de part et d’autre, à plein régime. Le score n’évolue guère, si ce n’est par le pied du demi d’ouverture du Grand Lyon qui donne, à la demi-heure de jeu, l’avantage à son équipe pour la première fois de la partie (9/7). Dans ce premier acte, les joueurs du RCN butent sur un mur défensif hermétique qui les fait reculer, perdre des ballons à l’impact. Autant de munitions dont ne se privent pas les joueurs du Stade Métropolitain pour inscrire une nouvelle pénalité avant la mi-temps. De retour des vestiaires, une nouvelle faute offre à des Rhodaniens trois points de plus. Pragmatiques, opportunistes les joueurs du Grand Lyon. Sans aucun doute. A l’image de ce ballon contré qui envoie le troisième ligne Valentin Phayavong à l’essai. Dix points en moins de trois minutes, la messe serait-elle dite côté Nîmois ? Surtout que le demi de mêlée du RCN, Benjamin Gensana, ne semble pas en réussite avec cette pénalité ratée légèrement face aux poteaux. Les avants Nîmois tentent de sonner la rébellion avec des groupé-pénétrants pour resserrer la défense, et essayer de trouver la brèche. En vain, ce sont même les Rhodaniens qui, après un énième en-avant, reviennent dans le camp du RCN, et inscrivent un deuxième essai par l’intermédiaire de l’arrière Baptiste Jeannet (27/10). A cinq minutes du terme, l’essai de Baptiste Sparano n’y fera rien. Surtout que le Stade Métropolitain va aller, une dernière fois, derrière la ligne pour conclure une victoire des Rhodaniens somme toute logique.
